Meije development vient d’avoir 20 ans !

La société de conseil Meije development a été créée en 2003, et dès le départ, ses activités ont été orientées vers l’appui stratégique et le développement des PME, principalement dans le secteur de l’énergie et de l’accompagnement social des mutations économiques.
La première mission a consisté à intervenir à Madagascar pour la Banque Mondiale pour la création d’emplois indépendants, dans le cadre d’une restructuration du ministère des Travaux Publics.

Ensuite, la société est intervenue pour une vingtaine de clients différents en France et à l’international dans les domaines de l’ingénierie, de la maintenance prédictive, de l’aval du cycle du combustible nucléaire, de l’énergie hydrolienne, etc …

Quelques références clients

2 projets récents

Projet RHYVER

Présenté par Meije development en février 2022 dans le cadre d’un Appel à Innovations JOP24 « propension transports sans émission prévus lors des JOP 2024 ».
Ce projet propose une alternative de transport sécurisé d’hydrogène sur l’axe fluvial entre le Havre – Rouen – Paris via une innovation de l’entreprise française HySiLabs, spécialisée dans le transport et le stockage d’hydrogène sous une forme liquide (HydroSil) à température et pression ambiantes. L’HydroSil est stable, non toxique, non explosif et donc sans danger.

Projet HyCOR

Porté conjointement par les sociétés Verso Energy et HyFIT (partenaires de Meije development), le projet primé en 2022 « HyCOR » vise à structurer le développement d’une économie de l’hydrogène en Corse autour d’un écosystème de production, de transport et de distribution d’hydrogène renouvelable à l’échelle de l’ensemble du territoire de l’île. Il concerne plus spécifiquement la conversion à l’hydrogène des trains diesel existants et l’utilisation du transport ferroviaire comme vecteur de transport de l’hydrogène …

Et aujourd’hui, Meije development
vient d’avoir 20 ans !

Trois questions au fondateur de la société Meije development :

Gérard de Giovanni, en tant que fondateur de Meije development, quelles sont les réflexions que cela vous inspire ?

Bien sûr pour moi, cette période de 20 ans, c’est la concrétisation d’une 2 ème carrière que j’estime réussie après 30 ans passés chez EDF dans différents métiers ! Mais c’est aussi la satisfaction d’avoir pu créer de la richesse et de la partager avec les actionnaires qui sont aussi mes fils. Enfin pour la 20 ème année, la société est profitable et paye des impôts.
Je crois en « l’entreprenariat » à tout âge, car c’est le principal « savoir-faire d’avenir » et cela devrait se préparer dès l’école, voir même devenir une épreuve du Bac. Il permet de s’adapter à toutes les situations …
Enfin je crois que ma mission est utile, au-delà des études d’Ingénierie, c’est le rôle de « tierce partie » facilitatrice pour les projets à impact écologique et social

Qu’elle est votre stratégie pour l’avenir de Meije development ?

Le sens de la poursuite des activités de Meije development, c’est d’accompagner justement la création et le développement de projets ayant un impact écologique et social, avec comme méthode celle de s’appuyer sur des partenaires pour « faire ensemble » plutôt que « faire » seul, dans un esprit de cordée de montagne.
Il s’agit, en particulier de consolider les actuels contrats et partenariats, mais aussi de développer de nouvelles missions dans les secteurs traditionnels de l’hydrogène et des énergies décarbonées.
C’est aussi l’occasion de s’ouvrir sur de nouveaux secteurs comme :
- Le quantique avec la société VIQTHOR viqthor.com créée par mon fils Guillaume en juillet 2022, et qui vise à réduire la consommation d’énergie des ordinateurs quantiques en utilisant notamment la photonique. L’équipe est maintenant constituée de 7 personnes et vient de réussir sa première levée de fonds.
- Ou encore, le transport écologique grâce à l’appui au développement de NEAC industry www.neac-industry.com créée par Alain Aillot, qui conçoit une navette fluviale autonome à motorisation décarbonée.

Avez-vous un message à transmettre ?

Aujourd’hui, on évoque très souvent la notion de souveraineté pour la France. La souveraineté énergétique est bien sur le podium des enjeux stratégiques du pays. De plus, l’Europe vient de s’engager sur un objectif de 42,5 % d’énergies renouvelables dans le mix européen d’ici à 2030. Donc au-delà du nucléaire, il est impératif de valoriser l’énergie qui tombe du ciel !
C’est d’ailleurs le cas des systèmes insulaires où on doit produire l’électricité au niveau local en grande quantité, grâce au solaire et au « petit » éolien, l’utiliser en autoconsommation collective, produire de l’hydrogène vert et envoyer le solde sur le réseau électrique.